Directrice de projet

Carla PeckCarla L. Peck enseigne la didactique des sciences humaines et sociales au Département d’éducation primaire à l’Université de l’Alberta et est directrice des subventions de partenariat du CRSH « Penser historiquement pour l’avenir du Canada ». Ses recherches portent sur la compréhension, par les professeurs et les étudiants, des concepts démocratiques et de l’histoire, et elle s’intéresse particulièrement à la relation qui existe entre l’identité ethnique des étudiants et leur compréhension de l’histoire. Elle a obtenu plusieurs importantes subventions de recherche et est l’auteure, la co-auteure, et la co-éditrice de plusieurs articles de revues, de chapitres de livres et d’ouvrages en lien avec ses intérêts de recherche, dont Education, Globalization and the Nation (PalgraveMacmillan, 2016), Teaching and Learning Difficult Histories in International Contexts: A Critical Sociocultural Approach (Routledge, 2018), and the Palgrave Handbook of Global Citizenship and Education (PalgraveMacmillan, 2019). Son livre le plus récent, co-édité avec Anna Clark, s’intitule  Contemplating Historical Consciousness: Notes from the Field (Berghahn Books, 2019). Carla travaille régulièrement avec des enseignants au niveau provincial, national et international et agit en tant que consultante auprès de plusieurs comités et conseils consultatifs d’organisations historiques et civiques. Profondément engagée dans l’éducation pour la justice sociale, Carla a toujours cherché des moyens d’engager des étudiants de tous âges dans des réflexions sur la façon de rendre notre monde plus juste et équitable. Elle croit fermement qu’une base solide en histoire et en enquête historique est fondamentale pour alimenter ces discussions. Avant que Carla ne fasse son chemin jusqu’à l’université, elle enseignait au primaire au Nouveau-Brunswick.


Responsable du projet 

Vivian Y. LeiVivian Lei est titulaire d’un doctorat en acquisition et apprentissage des langues du département d’éducation élémentaire de l’Université de l’Alberta (UA), où elle a aussi obtenu une maîtrise en éducation. Elle travaille avec l’UA depuis plus de dix ans dans les facultés d’éducation, de médecine et de dentisterie, ainsi que de médecine de réadaptation. Elle apporte au projet une vaste expérience de la recherche, ainsi que des expériences en matière de gestion de projets et de coordination de la recherche. Viviane est passionnée et profondément engagée à soutenir la recherche dont les retombées sont positives sur la pratique, la réponse communautaire et les décisions politiques dans le contexte éducatif.


Membres du comité de direction

Marie Battiste, Ph. D., est une éducatrice micmaque de la Première Nation Potlotek, professeure émérite à l’Université de la Saskatchewan, boursière 2019 de la Fondation Pierre Elliott Trudeau et officier honoraire de l’Ordre du Canada. Sa passion, ses recherches et ses œuvres savantes en faveur de la décolonisation de l’éducation, de la protection des connaissances autochtones et de la justice cognitive, par l’équilibre des divers systèmes de connaissances et des langues, lui ont valu des diplômes d’études supérieures des Universités Harvard et Stanford, ainsi que quatre diplômes honorifiques de l’Université d’Ottawa, de l’Université Thompson Rivers, de l’Université du Maine et de l’Université St. Mary’s.

Ses œuvres savantes comprennent des livres, des chapitres de livres, des revues et des rapports, notamment Decolonizing Education: Nourishing the Learning Spirit et Protecting Indigenous Knowledge and Heritage: A Global Challenge. Plus récemment, elle a été coauteure du rapport pour la Fédération des sciences humaines intitulé : Créer une étincelle pour le changement : rapport final et recommandations par le Comité consultatif du Congrès sur l’équité, la diversité, l’inclusion, et la décolonisation (EDID) (2021), et a édité en collaboration l’Engaged Scholar Journal : Community-Based Research, Teaching, and Learning sur le thème Indigenous and Trans-systemic Knowledge Systems.

Membre élue de la Société royale du Canada, elle a reçu de nombreux prix, dont le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones (maintenant INDspire), le Distinguished Researcher Award de l’Université de la Saskatchewan, le prix d’excellence de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université; la médaille du centenaire de la Saskatchewan pour ses contributions importantes à la population de la province; l’Alumni Achievement Award de l’Université du Maine; le Queen’s Award de la 125e année pour services rendus à la communauté; elle est inscrite dans l’édition annuelle du Canada’s Who’s Who de l’University of Toronto Press depuis 2010; et elle a reçu de multiples plumes et couvertures d’honneur des communautés des Premières Nations. Marie s’est récemment jointe à l’Université du Cap Breton en tant que conseillère spéciale auprès de la vice-rectrice à l’enseignement et auprès du collège Unama’ki sur la décolonisation de l’école pour les années scolaires 2021-2023.


Penney Clark

Penney Clark est professeure d’histoire, historienne de l’éducation et professeure au département des programmes d’études et de la pédagogie de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a été directrice de The History Education Network/Histoire et éducation en réseau (THEN/HiER) (subvention du CRSH pour les réseaux stratégiques de connaissances, 2,1 millions de dollars) pendant dix ans. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’enseignement de l’histoire et des études sociales et sur l’histoire de l’édition pédagogique au Canada. Elle a reçu des prix de publication de l’Association canadienne d’histoire de l’éducation (avec Mona Gleason et Stephen Petrina) et de l’Association canadienne pour l’étude des fondements de l’éducation (avec Wayne Knights, étudiant diplômé). Penney est co-éditrice, avec Mona Gleason, de la revue Historical Studies in Education/Revue d’histoire de l’éducation, rédactrice en chef de New Possibilities for the Past : Shaping History Education in Canada (UBC Press, 2011), et co-éditrice, avec Roland Case, de Learning to Inquire in History Geography and Social Studies : An Anthology for Secondary Teachers (TC2, 2020) et The Anthology of Social Studies: Issues and Strategies for Elementary Teachers (TC2, 2016), qui sont utilisés dans les cours de formation des enseignants d’études sociales dans tout le pays. Son dernier livre, The Arts and the Teaching of History: Historical F(r)ictions (2020), co-écrit avec Alan Sears, a été publié par Palgrave MacMillan. Pour plus d’informations, visiter https://edcp.educ.ubc.ca/faculty-staff/penney-clark.


Maxime DagenaisMaxime Dagenais es el facilitador de investigación de la Facultad de Artes Liberales y Estudios Profesionales de la Universidad de York y profesor asistente adjunto en el Departamento de Historia de la Universidad McMaster. Il est co-auteur de The Land in Between. The Upper St. John Valley, Prehistory to World War One et co-éditeur de Revolutions Across Borders: Jacksonian America and the Canadian Rebellion. Ses articles ont été publiés dans Canadian Military History, the Canadian Journal of Media Studies, Australasian-Canadian Studies, The Canadian Encyclopedia, Bulletin d’histoire politique, Quebec Studies, et American Review of Canadian Studies. Actualmente está trabajando en una historia general de la rebelión canadiense – Una historia de la primera revolución canadiense, 1837-1842 – con Julien Mauduit.


James DoironJames Doiron est le coordonnateur des services de gestion des données de recherche des bibliothèques de l’Université de l’Alberta. Fort de ses études en sciences humaines et sociales (psychologie et criminologie), James compte plus de dix-sept ans d’expérience en recherche appliquée et en gestion de données et ce, dans une grande variété de domaines de recherche, de méthodologies et de disciplines. Il est actif au sein de plusieurs groupes consultatifs et de travail au niveau local, national et international, dont le Groupe de travail institutionnel sur la gestion stratégique des données de recherche et le Comité d’éthique sur la recherche en santé, tous deux basés à l’Université de l’Alberta, ainsi qu’au sein du Comité consultatif externe de l’Initiative de démocratisation des données (IDD) de Statistiques Canada, et du Groupe d’intérêt sur la gestion des données de recherche Confederation of Open Access Repositories (COAR). James est co-président du Groupe d’experts du réseau Portage pour la planification de la gestion des données (PGD) pour l’ABRC, en plus d’être membre du Groupe d’experts sur la formation en gestion des données de recherche (GDR) de Portage, ainsi que membre du Groupe de travail de Dataverse Nord. James a une longue expérience d’utilisation de différentes méthodes de recherche, dont l’élaboration et la passation de sondages, la gestion de données qualitatives et d’enquêtes narratives, ainsi que la gestion des données de recherche tout au long de leur cycle de vie.


Catherine Duquette est professeure agrégée en didactique des sciences humaines et de l’histoire au Département des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Elle est membre de la Chaire UNESCO pour la transmission culturelle chez les Premiers peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment, dirigée par Élisabeth Kaine, professeure à l’UQAC. Elle a publié de nombreux articles et chapitres de livres sur la pensée historique, la conscience historique et le rôle de l’évaluation dans l’enseignement de l’histoire en français et en anglais. Ses intérêts de recherches portent actuellement sur les modèles de progression des apprentissages sur la pensée historique, l’impact des examens du ministère sur l’enseignement de l’histoire et la question des évaluations. Au cours des cinq dernières années, Catherine (Cate) a travaillé avec les ministères de l’Éducation de l’Î.-P.-E. et du Nouveau-Brunswick (division francophone) afin d’offrir du développement professionnel aux enseignants en sciences humaines et sociales au secondaire. Elle a aussi été membre du comité consultatif sur la réforme du programme d’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada du ministère de l’Éducation du Québec. Elle enseigne avec la professeure Carla Peck à l’Institut d’été sur la pensée historique organisé par le professeur Lindsay Gibson et elle a collaboré avec la Société d’histoire nationale du Canada.


Lindsay GibsonLindsay Gibson est professeur adjoint en didactique des sciences humaines et sociales et de l’histoire au Département de programmes d’enseignement et pédagogie de l’Université de la Colombie-Britannique. Il a publié de nombreux articles et chapitres de livres sur la pensée historique, l’enquête historique, la formation des enseignants d’histoire, la dimension éthique de l’histoire, ainsi que sur l’évaluation de la pensée historique. Avant de terminer son doctorat en programmes d’enseignement et pédagogie à UBC en 2014, Lindsay a enseigné l’histoire et les sciences humaines au secondaire dans des écoles publiques du centre de l’Okanagan (Kelowna, C.-B.) pendant douze ans. Pendant plus d’une décennie, il a collaboré avec des organisations dont The Critical Thinking Consortium (TC2) et Historica, entre autres, afin de développer des ressources d’apprentissage faisant la promotion de la pensée historique et de l’enquête historique. Au cours des cinq dernières années, Lindsay a travaillé au sein de l’équipe chargée de rédiger les programmes d’enseignement en sciences humaines et sociales du primaire et du secondaire en C.-B. et en Alberta, il a siégé sur le Comité de direction du Projet sur la pensée historique, et organise annuellement l’Institut d’été sur la pensée historique en partenariat avec la Société d’histoire nationale du Canada.


Jacqueline P. LeightonJacqueline P. Leighton enseigne présentement au Département de psychologie de l’éducation. Elle fait partie de l’ordre des psychologues et a fait ses études à l’Université de l’Alberta ainsi qu’à l’Université Yale. Elle se spécialise dans les variables cognitives, émotionnelles et sociales associées à la réussite scolaire, à la conception des examens et la performance, et à l’apprentissage chez les enfants et les adultes. Ses recherches ont été financées par des bourses reçues de différentes agences dont le CRSNG et le CRSH. Elle est une ancienne éditrice de Educational Measurement: Issues and Practice, et siège présentement sur le comité éditorial du  Journal of Educational Measurement. Pour plus d’information, visitez leighton4learning.com.


Kristina R. Llewellyn Kristina R. Llewellyn est professeure agrégée d’études en développement social au Collège universitaire Renison de l’Université de Waterloo. Elle est membre de l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario et membre facultaire affiliée au Département d’histoire et à l’Institut des jeux de l’Université de Waterloo. Dre Llewellyn est experte de l’enseignement de la tradition orale, de l’éducation civique, de l’équité en éducation et de l’histoire de l’éducation. Dre Llewellyn a publié de nombreux livres, dont The Canadian Oral History Reader (McGill-Queen’s, 2015); Oral History and Education: Theories, Dilemmas, and Practice (Palgrave, 2017), Oral History, Education, and Justice: Possibilities and Limitations for Redress and Reconciliation (Rutledge, 2019). Elle est présentement directrice du partenariat financé par le CRSH, Digital Oral Histories for Reconciliation: The Nova Scotia Home for Colored Children History Education Initiative (DOHR, www.dohr.ca) (Des récits oraux numériques pour une réconciliation : La maison de la Nouvelle-Écosse pour une initiative d’enseignement de l’histoire des enfants noirs) ainsi que du partenariat également financé par le CRSH, Model Citizens: Youth, Global Citizenship, and the Model United Nations (Citoyens modèles : Jeunes, citoyens du monde et les Nations Unies modèles).


David Scott

David Scott est professeur agrégé de curriculum et d’apprentissage à la Werklund School of Education de l’Université de Calgary. Ses recherches ont porté sur la façon dont les éducateurs interprètent et répondent pédagogiquement aux nouvelles politiques et aux mandats des programmes d’études, en particulier dans le domaine des études sociales et de l’enseignement de l’histoire. Dans le cadre de ses recherches, il a notamment mené une étude doctorale financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Joseph-Armand-Bombardier (2012-2015), dans laquelle il a examiné comment les éducateurs non autochtones de l’Alberta ont négocié les directives relatives aux programmes d’études afin d’aborder les expériences historiques autochtones. Soutenu par une subvention du Programme de mobilité des professeurs des Affaires mondiales, il a également examiné comment les éducateurs brésiliens comprennent et donnent un sens aux récentes initiatives curriculaires visant à promouvoir l’enseignement des histoires afro-brésiliennes et indigènes. S’inscrivant dans le cadre plus large de la recherche sur la réforme et le changement des programmes d’études, ses recherches actuelles se concentrent sur la manière dont les acteurs sociaux issus de communautés historiquement marginalisées s’engagent dans une action politique publique visant à remodeler les efforts de réforme des programmes d’études. M. Scott a coédité un livre universitaire, rédigé ou coécrit 12 articles de journaux évalués par des pairs et publié 7 chapitres de livres dans des collections éditées.


Partner Representatives

Renee St. Germain est membre de la Première Nation Rama en Ontario. Résidant actuellement à Ottawa (Ontario), Renee est la directrice du secteur des langues et de l’apprentissage de l’Assemblée des Premières Nations (APN). Le secteur des langues et de l’apprentissage de l’APN défend les intérêts des Premières Nations dans les domaines de l’éducation de la maternelle à la 12e année, de l’éducation postsecondaire, de l’infrastructure éducationnelle, de la formation au marché du travail et de la revitalisation des langues et, en fin de compte, du contrôle par les Premières Nations de l’éducation des Premières Nations. Renee est une éducatrice de métier et détient un baccalauréat en éducation et une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa. Avant de se joindre à l’APN, Renee a travaillé avec la communauté autochtone urbaine d’Ottawa dans le domaine de l’éducation de la petite enfance par l’entremise du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques. Dans le cadre de ce travail, Renee a constaté qu’il était nécessaire de créer un espace pour les élèves autochtones qui passaient d’un environnement riche sur le plan culturel au système scolaire public. Cela l’a amenée à travailler sur le perfectionnement professionnel des enseignants du primaire pour trouver une façon d’intégrer dans leur classe un espace pour les connaissances et les apprenants autochtones.


Maureen McNamara est enseignante en études sociales à l’école secondaire Riverview de Coxheath, en Nouvelle-Écosse. Maureen a passé 15 ans en tant que titulaire de classe et est actuellement stagiaire en conseillance diplômée. Maureen a obtenu une maîtrise en administration scolaire et en programmes et politiques éducationnelles. Maureen est actuellement présidente de la Social Studies Teachers Association of Nova Scotia et directrice du Réseau pour l’enseignement des sciences sociales du Canada (SSENC-RESSC). Dans ces deux rôles, elle se consacre à l’enseignement des études sociales au Canada. La participation de Maureen à l’élaboration des programmes d’études et au perfectionnement professionnel est axée sur le soutien aux éducateurs et aux élèves. Les diverses expériences d’apprentissage professionnel de Maureen et son engagement envers l’apprentissage continu offrent une perspective unique des complexités du leadership, de la collaboration et du curriculum, qui font partie intégrante de l’enseignement des études sociales. Elle préconise l’enseignement des études sociales!


Lise Pinkos, fière Franco-Manitobaine, détient un baccalauréat ès arts et une maîtrise en éducation de l’Université de Saint-Boniface. Lors de ses études, elle s’est concentrée sur l’éducation aux droits de la personne et sur la manière dont les élèves peuvent découvrir les droits de la personne et se mobiliser pour les défendre. Lise faisait partie de l’équipe inaugurale du Musée canadien pour les droits de la personne et est actuellement gestionnaire des programmes éducatifs et professionnels. Tout au long de sa carrière au Musée, Lise a eu le privilège de rencontrer des Canadiens et des Canadiennes de partout au pays qui ont généreusement partagé avec le Musée leurs histoires liées aux droits de la personne. Dans son rôle actuel, elle supervise la création et la mise en œuvre des programmes éducatifs du Musée, offerts en personne et en ligne, pour les apprenants et apprenantes de tous les âges. Lise est également la vice-présidente du Bureau des gouverneurs de l’Université de Saint-Boniface et maman de Marianne (8 ans) et Théodore (3 ans). . Elle s’intéresse depuis plusieurs années à l’enseignement et au développement de la pensée historique chez les élèves.