Page Web d’information sur les PPP
Le projet de recherche Portraits de la pratique professionnelle (PPP) a étudié les différents contextes dans lesquels l’histoire est enseignée dans les écoles de la maternelle à la 12e année au Canada, afin de mieux comprendre l’éventail des expériences des éducateurs dans l’ensemble du pays. L’étude avait pour but de comprendre comment les différents contextes façonnent la pratique des enseignants. L’étude a été motivée par les questions de recherche qui suivent.
Question de recherche
- Comment enseigne-t-on l’histoire dans différents endroits au Canada?
Sous-questions de recherche
- De quelle façon le contexte dans lequel l’histoire est enseignée façonne-t-il les pratiques des éducateurs?
- Quelles possibilités et quels défis uniques les éducateurs connaissent-ils en enseignant l’histoire dans leur contexte?
Participants et cadre de recherche
Plus de 50 enseignants de la maternelle à la 12e année ont pris part à l’étude, les participants venant de toutes les provinces et de tous les territoires. Les participants – dont l’origine, la langue, l’identité et les expériences varient – enseignent dans un vaste éventail de communautés et d’écoles. Les participants comprenaient des enseignants venant d’écoles privées, publiques, religieuses et autochtones, ayant entre un an et plus de 30 ans d’expérience. Bien qu’ils ne soient pas représentatifs de l’ensemble des enseignants en histoire au Canada, les participants ont offert un ensemble diversifié de voix et d’expériences qui ont permis de mieux comprendre ce que signifie l’enseignement de l’histoire dans différents contextes et différentes communautés au Canada.
Méthodes de recherche
L’étude s’est déroulée en deux phases. Dans la phase 1, les enseignants ont répondu à un sondage en ligne. Ce sondage visait à évaluer l’état de l’enseignement et de l’apprentissage de l’histoire de la maternelle à la 12e année au Canada et posait des questions sur les stratégies d’enseignement, les ressources d’apprentissage, les stratégies d’évaluation et les expériences d’apprentissage professionnel préalables et en cours d’emploi liées à l’enseignement de l’histoire. Dans la phase 2, les enseignants participants ont pris part à deux entrevues semi-structurées de 45 minutes en ligne, à l’aide de Zoom. La première entrevue était axée sur des questions relatives au contexte d’enseignement des participants et à la manière dont ce contexte façonne leur pratique d’enseignement. Au cours de la deuxième entrevue, les enseignants participants ont présenté un artefact qu’ils ont utilisé pour enseigner l’histoire et ont répondu à des questions sur l’artefact.
Conclusions préliminaires
L’analyse des données est en cours, et les chercheurs du projet PPP travaillent sur un certain nombre de publications présentant les divers contextes et expériences des enseignants en histoire dans tout le Canada.
Les résultats du sondage indiquent que la plupart des participants (75 %) mettent souvent ou toujours l’accent sur les concepts de la pensée historique dans leur pratique d’enseignement. De plus, les participants intègrent fréquemment du « contenu autochtone » dans leurs cours, bien que certains sujets en particulier dans cette catégorie aient été inclus plus souvent que d’autres.
enseignent souvent ou toujours les répercussions continues du colonialisme
enseignent souvent ou toujours les politiques fédérales à l’égard des peuples autochtones
enseignent souvent ou toujours les politiques fédérales à l’égard des peuples autochtones
enseignent souvent ou toujours l’activisme autochtone
L’analyse préliminaire des entrevues démontre l’importance du contexte et de l’identité dans l’élaboration des pratiques des enseignants en histoire. Les enseignants ont décrit les multiples façons dont l’identité de leurs élèves et leur propre identité, ainsi que leur contexte social, culturel, politique, économique et environnemental, influencent la façon dont ils enseignent et ce qu’ils enseignent. Dans certains endroits, comme en Colombie-Britannique et au Nunavut, les enseignants ont insisté sur la façon dont le programme d’études les aide à s’adapter aux besoins de leurs élèves et de leur communauté, et à y répondre.
Récits créés en commun
Une fois la collecte de données terminée, les enseignants ont été invités à collaborer avec l’équipe de recherche pour créer des récits mettant en valeur leurs diverses expériences. Les enseignants qui ont accepté l’invitation ont convenu de partager leurs photos et leurs citations publiquement et de manière identifiable. Onze adjoints à la recherche diplômés et six professeurs travaillent avec 53 participants à la co-création de récits présentant les divers contextes et expériences des enseignants dans tout le Canada.
Cliquez ici pour lire les récits créés en commun et en savoir plus sur les expériences des participants en matière d’enseignement de l’histoire dans l’ensemble du pays.
Collaborateurs
Le projet PPP est le fruit d’une collaboration de cochercheurs et d’adjoints à la recherche diplômés dans l’ensemble du Canada. Les personnes suivantes ont collaboré au projet :
- Lindsay Gibson, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique) – co-responsable du projet
- James Miles, Ph. D. (Université de l’Alberta) – co-responsable du projet
- Ian Alexander (Université de la Colombie-Britannique) – chef de projet – Recrutement et collectes de données
- Rachel Moylan (Université de la Colombie-Britannique) – chef de projet – Analyse des données et mobilisation des connaissances
Cochercheurs
- Marie-Hélène Brunet, Ph. D. (Université d’Ottawa)
- Michael Capello, Ph. D. (Université de Regina)
- Marc-André Éthier, Ph. D. (Université de Montréal)
- Heather McGregor, Ph. D. (Université Queen’s)
- Ingrid Robinson, Ph. D. (Université St. Francis Xavier)
- Jennifer Tinkham, Ph. D. (Université Acadia)
- Paul Zanazanian, Ph. D. (Université McGill)
Adjoints à la recherche diplômés
- Ian Alexander (Université de la Colombie-Britannique)
- Christine Cheng (Université McGill)
- Melissa Daoust (Université d’Ottawa)
- Joshua DiPasquale (Université de Calgary)
- Sara Karn, Ph. D. (Université McMaster)
- Grace Lebreche (Université McGill)
- Kevin Lopuck (Université du Manitoba)
- Alaura MacNeil (Université St. Francis Xavier)
- Kayla Mansfield Brown (Université Acadia)
- Gabriel Masi (Université McGill)
- Paul McGuire (Université d’Ottawa)
- Christine Moreau (Université Acadia)
- Rachel Moylan (Université de la Colombie-Britannique)
- René Salem (Université de Montréal)
- Abigail Smith (Université St. Francis Xavier)
- Kyle Raymond (Université Queen’s)