Réflexions sur l’atelier History Education in Troubled Times (L’enseignement de l’histoire en ces temps difficiles) : une série de blogues
Sara Karn, boursière postdoctorale, Université McMaster

Participants à l’atelier (en personne) : Jackson Pind, Heather E. McGregor, James Miles, Sara Karn, Maria Vamvalis, Jennifer Tupper, Lindsay Gibson, Nicholas Ng-A-Fook, Kristina R. Llewellyn, Mallory Davies, Penney Clark, Nyein Mya, Heather Stone, Catherine Duquette, Alan Sears (Photo de Valeria Flores Zambrano).
Cette série de blogues propose des réflexions sur l’atelier History Education in Troubled Time, qui s’est tenu les 23 et 24 mai 2025 à l’Université McMaster. Cet atelier de deux jours a réuni des chercheurs, des formateurs d’enseignants et des enseignants de la maternelle à la 12e année afin de discuter de la manière dont l’enseignement de l’histoire peut mieux répondre aux enjeux les plus urgents de notre époque, de la guerre à la violence à l’égard des communautés marginalisées, en passant par la crise climatique et le déclin de la démocratie.
La première journée a réuni un groupe de chercheurs et de formateurs d’enseignants de partout au Canada qui ont discuté ensemble de leurs chapitres pour un ouvrage collectif sur ce sujet. La deuxième journée, le groupe a dirigé une séance avec des enseignants de la maternelle à la 12e année dans le cadre d’une conférence organisée par l’Association des enseignant.es des sciences humaines de l’Ontario (AESHO).
L’atelier a été facilité par Sara Karn, Ph. D. (Université McMaster), Kristina R. Llewellyn, Ph. D. (Université McMaster) et Penney Clark, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique). Seize participants se sont joints à elles, dont trois étudiants diplômés auteurs et une assistante à la recherche diplômée. Tous ont fait part de leurs réflexions à l’égard de leurs expériences durant l’atelier pour cette série de blogues.
Valeria Flores Zambrano (doctorante, Université McMaster) exprime ce que cela a signifié pour elle de participer à un atelier axé sur la collaboration, la conversation et la communauté dans le domaine de l’enseignement de l’histoire. Mallory Davies (doctorante, Université de Waterloo) revient sur la communauté universitaire solidaire qui s’est formée à l’issue de l’atelier et sur la manière dont cette expérience l’a aidée à orienter ses propres recherches et son enseignement. Keeley Friar (doctorante, Université Trent) réfléchit de manière critique à l’importance de relier le passé, le présent et l’avenir, tout en mettant l’accent sur les voix des peuples autochtones et la nécessité de vivre en relation réciproque avec la terre. Nyein Mya (doctorante, Université d’Ottawa) raconte comment des chercheurs et des enseignants se sont réunis pour partager leurs expériences sur la manière d’aborder les histoires d’oppression et de violence au Canada, et comment nous pourrions mieux vivre avec les autres.
L’atelier a bénéficié du généreux soutien de la Subvention Connexion du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), du financement spécial – Mobilisation des connaissances de Penser historiquement pour l’avenir du Canada et du fonds de collaboration de la Société historique du Canada. Les autres partenaires de l’événement comprennent le Wilson College of Leadership & Civic Engagement, le Department of History et la Faculty of Humanities (McMaster), le Department of Curriculum & Pedagogy (UBC), le Réseau pour l’enseignement des sciences sociales du Canada (RESSC) et l’Association des enseignant.es des sciences humaines de l’Ontario (AESHO).
Nous sommes reconnaissants à tous nos partenaires et participants pour leur soutien de cet atelier et leur contribution aux discussions essentielles sur l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire en ces temps difficiles.
Sara Karn, Ph. D., est boursière postdoctorale pour Penser historiquement pour l’avenir du Canada et travaille au département d’histoire de l’Université McMaster. Elle est directrice de projet pour la Subvention Connexion du CRSH, History Education in Troubled Times: Perspectives from Canada. Les recherches de Sara portent sur l’empathie et les émotions dans l’enseignement de l’histoire. Elle mène également des recherches sur la formation sur la justice climatique dans le cadre du Social Studies & History Education in the Anthropocene Network. Elle est enseignante certifiée de la maternelle à la 12e année en Ontario et a donné des cours de formation à l’environnement et d’études sociales au niveau postsecondaire.